VACCINATIONS ET SES PROBLEMES
 

PROTOCOLES DE VACCINS du Dr. vét. W. Jean Dodds

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PROTOCOLES DE VACCINS  pour des chiens AVEC DES PREDISPOSITIONS AUX REACTIONS VACCINALES

Dr. vét. W Jean DODDS

La doctoresse vétérinaire Jean Dodds est la femme qui a dit la vérité sur les vaccins à tous ceux qui aiment les chiens. Membre de la communauté scientifique, Dr Dodds a ressenti clairement que les propriétaires de chiens avaient le droit de savoir la vérité pour pouvoir prendre des décisions sages résultant d'une vraie information. Nous avons tous à l'égard de cette dame une gignatesque dette.

L'article suivant a été publié dans le Journal de l'Association Américaine de l'hospitalisation des Animaux( 37:1-4,2001)

Cela devient de plus en plus une évidence, en médecine vétérinaire, que les vaccins peuvent susciter des troubles chroniques et des pathologies en relation avec le système immunitaire ( c'est à dire la vaccinose ) particulièrement chez certaines races prédisposées, semble-t-il. Par conséquent, les cliniciens doivent être conscients de cette possibilité et proposer des approches alternatives  pour éviter les maladies infectieuses chez ces animaux. Dans ces alternatives aux pratiques courantes de vaccination, on trouve:

  • Faire faire des titrages d'anticorps
  • , Eviter les vaccinations inutiles et la survaccination vaccinant les chiens malades, agés, affaiblis ou fiévreux et des animaux de certaines races connues pour courir des risques accrus de réactions immunologiques ( 3,5-8).

LES EFFETS ADVERSES DES VACCINS


Comme l'effet secondaire le plus couramment reconnu du vaccin est l'hypersensibilité immédiate ou réaction anaphylactique, les vétérinaires connaissent moins d'autres syndromes plus rares mais tout aussi graves, qu'ils soient aigüs ou chroniques, qui sont reliés au système immunitaire.

La profession vétérinaire et l'industrie de la vaccination ont par tradition mis l'accent sur l'importance de donner une serie de vaccins à de jeunes animaux pour prévenir des maladies infectieuses, au point que cette pratique est considérée comme évidente et ne présentant aucun danger pour la majorité des animaux. Peu de cliniciens sont préparés de ce fait, à rencontrer des effets secondaires nocifs et en nient même l'éventualité.

Au-delà des réactions immédiates d'hypersensibilité, d'autres symptômes aigus se déclarent dans les 24 à 72 heures après ou de 7 à 45 jours plus tard: réponse immunologique retardée
( 1,6,9,10). Et même des réactions secondaires encore plus tardives comprennent la mortalité de par le vaccin hautement dosé contre la rougeole chez les très jeunes enfants, les fibrosarcomes sur le lieu de l'injection chez les chats et des maladies d'articulations liées à des anticorps de la maladie de Carré chez les chiens. La charge antigénique, toujours accrue, supportée par l'organisme récepteur, venant de vaccins à virus vivants atténués est présumée être responsable  de l'attaque immunologique qui a pour résultat une réaction tardive d'hypersensibilité.


Les signes cliniques associés avec les réactions vaccinales non-anaphylactiques comprennent:

la fièvre, des raideurs, des douleurs articulaires, de la fragilité abdominale, de la vulnérabilité aux infections, des désordres neurologiques, l'encéphalite, l'anémie hémolytique auto-immune
( AIHA)qui aboutit à un ictère, ou à une thrombocytopénie liée à l'immunité(ITP) qui peut donner des pétéchies ou une hémorragie ecchymotique.

Les enzymes hépatiques peuvent être notoirement élevés et un dysfonctionnement du foie ou des reins peut survenir seul ou accompagné de suppression de moelle osseuse(3).
Qui plus est, la vaccination à virus vivant désactivé est associée à des phénomènes de courtes attaques passagères ("seizures") chez des chiots ou des chiens adultes de race pure ou mélangée, ayant une prédisposition à des maladies à médiation immunitaire, particulièrement celles concernant les tissus sanguins ou endocriniens ( par exemple l'AIHA , l'ITP ou la thyroïdite auto-immune.)
La polyneuropathie post-vaccinale est une entité reconnue, associée occasionnellement avec l'utilisation des vaccins contre la maladie de carré, la parvovirose, la rage et sans doute d'autres(3,6,9).

Les divers signes cliniques qui en résultent sont: l'atrophie musculaire, l'inhibition ou l'interruption du contrôle neuronal des fonctions organiques et tissulaires, l'incoordination et l'état de faiblesse.

Par conséquent, nous avons la responsabilité de conseiller à tous ceux qui élèvent et prennent soin d'animaux domestiques, de cette potentialité pour des portées et des parentés avec des prédispositions génétiques, d'un risque accru encouru au niveau de ces réactions négatives aux vaccins.
Les vaccins du commerce, de temps à autre, peuvent être aussi contaminés avec d'autres agents viraux occasionnels qui peuvent produire des effets fâcheux non négligeables, comme cela avait été le cas avec un vaccin contre le parvovirus, qui était contaminé avec le virus de la langue bleue.
Cela avait eu pour effet l'avortement et la mort quand administré à des chiennes gestantes.  Cela avait un lien avec la pratique mal avisée mais trop courante de vacciner des animaux en gestation.


La possibilité d'effets secondaires tels que la survenue de maladies chroniques chez des chiens mâles et des femelles non pleines qui auraient reçu ce lot de vaccins demeure en question, bien qu'il y ait eu des cas anecdotiques de manque d'énergie et de dysfonctionnement rénal chez des chiens de trâineaux de compétition.
Récemment,un fabricant de vaccins a du rappeler tous les produits contenant un composant pour la maladie de Carré parce qu'ils étaient associés avec un taux plus élevé que prévu de réactions post-vaccinales au niveau du système nerveux central, 1 ou 2 semaines après l'injection.


Si, nous, membres de la profession, nous concluons que nous sur-vaccinons, nous devons en tirer des conclusions telles que l'absurdité de l'argent dépensé par nos clients, inutilement en vaccins, malgré le fait que solliciter nos clients pour encourager les vaccins annuels puisse partir d'une bonne intention: permettre aux animaux domestiques de bénéficier d'une vérification de leur bon état de santé.

Donner des rappels annuels quand ils ne sont pas nécessaires, cela équivaut à faire payer le client pour un service qui ne lui apportera sans doute qu'un piètre bénéfice pour la protection - déjà existante -de l'animal contre ces maladies infectieuses. Cela augmente aussi le risque de réactions néfastes venant de l'exposition répétée  à des substances étrangères.

Les vaccins polyvalents à virus vivants désactivés qui se multiplient dans l'organisme récepteur provoquent une invasion antigénique plus forte chez l'animal et aboutit à une réponse immunitaire plus soutenue et plus efficace. Cependant, cela peut submerger l'organisme, qu'il soit dans un mauvais état d'immunité ou même s'il est sain qu'il soit exposé durablement à d'autres facteurs extérieurs  comme à une prédisposition génétique responsable d'une réaction négative à une attaque virale .(1-3,9,13)
Le jeune chiot ou chaton à peine sevré, introduit dans un nouvel environnement, court un risque particulier. De plus, alors que la fréquence des vaccinations comprend normalement des laps de temps de 2 à 3 semaines entre chaque, certains vétérinaires ont recommandé une vaccination par semaine dans des situations de stress.

  • Cette manière de faire offre peu de sens sur le plan scientifique ou médical.(5)

Une augmentation de la réaction immunitaire se voit chez des chiens qui présentent des allergies respiratoires ( = atopies) aux pollens. Qui plus est , l'explosion d'incidence de cas de maladies allergiques et immunologiques est liée à l'introduction des vaccins à virus vivants désactivés depuis 20 ans (6)
Même si d'autres facteurs extérieurs jouent un rôle indéniable, il est probable que l'intrduction de ces antigènes vaccinaux avec ce qui les entoure fournisse l'estocade finale qui va déborder le seuil de tolérance immunologique chez quelques éléments de la population d'animaux domestiques.

DES RACES PREDISPOSEES

Il y a 20 ans, cet auteur a commencé à étudier des familles de chiens qui présentaient une fréquence accrue de maladies hématologiques liées à l'immunité ( par ex : AIHA,ITP ou les 2).
Parmi les races prédisposées les plus communément reconnues se trouvaient:

les Akitas, le Cocker Spaniel américain, le Berger Allemand, le Golden Retriever, le Setter irlandais, le Grand Danois, le Terrier Bleu du Kerry, et toutes les variétés de caniches ou de Teckels; mais la prédisposition était plus marquée chez le caniche standard, le teckel à poil long, le Bobtail, le Scottish Terrier, le Shetland, le Shih tzu, le Vizla, le Braque de Weimar tout comme les races blanches ou à prédominance blanche ou avec une robe à dilution c'est à dire les Pinschers bleus et fauve, le Colley merle, le Berger Australien, le Shetland et le Grand Danois arlequin.

 

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